Votre panier est vide.
En général, les codes de la famille africains, soucieux de remodeler les pratiques juridiques afin de les rendre « modernes », font peu de place aux droits autochtones auxquels ils visent à se substituer.
De façon générale les codes de la famille des pays africains font peu de place aux droits autochtones auxquels ils visent à se substituer. L'auteur, notaire à Ouagadougou mais spécialiste en anthropologie du droit, nous invite porter un regard différent sur le problème de la transmission des richesses et des statuts, plus vaste que la simple succession, en prenant l'exemple de la culture diola. La coutume n'est pas seulement un cadre vivant de transmission d'une richesse culturelle mais aussi une formule adaptée pour réduire tensions et contradictions qui se développent dans l'Afrique contemporaine. Il s'agira non d'intégrer la coutume dans le droit mais de faire évoluer notre vision du droit et surtout de ses lieux de production.
- Introduction: droit, culture et reproduction sociale
- Première partie: La coutume, cadre de reproduction de la société orale diola,
- Deuxième partie: La parenté diola et la transmission des richesses et des statuts
- Troisième partie: La reproduction de la société diola dans le Sénégal contemporain.
- Conclusion
- Bibliographie