Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 AMEDEGNATO Ozouf Sénamin, GBANOU Sélom Komlan, NGALASSO-MWATHA Musanji (sous la direction de) - Légitimité, légitimation

Plus de vues

  •  AMEDEGNATO Ozouf Sénamin, GBANOU Sélom Komlan, NGALASSO-MWATHA Musanji (sous la direction de) - Légitimité, légitimation

AMEDEGNATO Ozouf Sénamin, GBANOU Sélom Komlan, NGALASSO-MWATHA Musanji (sous la direction de)

Légitimité, légitimation

Presses Universitaires de Bordeaux (PUB) - Pessac - 2011
ISBN: 9782867817342
(Etudes africaines et créoles ; 02)
410 p. - 24 x 16 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 20,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X50789 livre neuf, broché 5 à 8 jours
12,90 €
Chez Amazon

L'ambition de cet ouvrage est de reformuler, sous plusieurs éclairages, une question universelle : celle de la reconnaissance et de la consécration des objets culturels que sont les œuvres littéraires et les langues qui les portent. Il s'agit d’explorer les mécanismes d’élaboration d’un statut institué aussi bien du texte écrit que de la figure de l’écrivain à travers les concepts de légitimité et de légitimation. La réflexion porte sur des corpus littéraires situés sur des aires géographiques variés et à différentes époques de l’histoire. Cette problématique, qui intéresse plusieurs domaines ( littérature, linguistique, sociologie, histoire, philosophie), gagne à être approchée de manière interdisciplinaire.
L’oeuvre littéraire est un produit social dont le succès dépend des lieux de pouvoir qui travaillent la société et de ce que Pierre Bourdieu appelle « le marché des biens symboliques ». Deux pôles en délimitent la vie et la visibilité : la production et la réception. L’écrivain et le lecteur participent, ensemble, à l’institution du dispositif métajuridique d’un pouvoir implicitement consensuel qui met sous son autorité et l’oeuvre et la figure de l’auteur, pour leur conférer légitimité et validité selon des normes sociales, linguistiques et littéraires canonisées, qui inscrivent des œuvres et des artistes au panthéon du savoir. Les processus de légitimation convergent vers des enjeux de pouvoir même si, explicitement, le critère esthétique semble être privilégié parmi les paramètres de valorisation.
Problématiser les notions de légitimité et de légitimation ne veut pas dire seulement faire l’inventaire des processus de reconnaissance par lesquels l’écrivain se voit investi d’une valeur qui le distingue dans sa corporation ; cela signifie aussi, et peut être d’abord, analyser les modes et les modèles opératoires dans le champ de la reconnaissance où le pouvoir se fait un allié sûr du savoir en le cautionnant et même en le produisant.

Sommaire partiel des contributeurs à ce volume :
- Yamna Abdelkader (Université Bordeaux 3) / Le pacte du parcours de lecture dans La pente Les crépuscules du poète Zaghloul Morsy,
- Ozouf Sénamin Amedegnato (University of Calgary) / Pour une approche diachronique des faits de légitimité,
- Immacolata Amodeo (Jacobs University Bremen) / Localisation comme légitimation : les lieux de la littérature migrante européenne,
- Philippe Basabose (Memorial University) / Le roman testimonial: entre l’histoire et la fable,
- Marie-France Chambat-Houillon (Université Paris 3) / Quelles constructions légitimantes pour l’auteur de télévision ? ,
- Paul-André Claudel (Université de Nantes) / La construction du « Grand Auteur » par l’histoire littéraire : analyse d’une élaboration discursive (et réflexion sur les possibilités de son renversement),
- Yves Clavaron (Université de Sainte-Etienne) / Contre le canon littéraire occidental Ou les nouvelles légitimités des littératures d’Afrique »,
- Kanaté Dahouda (Hobart and William Smith Colleges) / Léon Gontran Damas : Subversion, légitimation et idéologie,
- Pascale Delormas (Université Paris 13) / Autobiographie et positionnement,
- Omar Fertat (Université Bordeaux 3) / Quand l’art devient un enjeu. Le théâtre marocain entre pouvoir et contre-pouvoir,
- Sélom K. Gbanou (University of Calgary) / Les scènes légitimantes de l’écrivain,
- Maria Chiara Gnocchi (Università di Bologna) / ,
- Eileen Lohka (University of Calgary) / La post-souchitude canadienne peut-elle se légitimer ?,
- Awah Mfossi (University of Calgary) / Immigration africaine : de l’échec à une légitimité sociale mitigée ,
- Christiane Ndiaye (Université de Montréal) / De la double légitimation de Frankétienne,
- Musanji Ngalasso-Mwatha (Université Bordeaux 3) / Légitimité et légitimation,
- Paola Pacifici (University of Calgary) / Légitimité de l’image et dispositifs visuels de légitimation ,
- Marie-Dominique Popelard (Université Paris 3) / Manet/Zola, légitimité de peindre sur des mots/d’écrire sur des tableaux,
- Sylvie Roy (University of Calgary) / Qui est légitime de parler et d’écrire en français ?,
- Joubert Satyre (University of Guelph) / Autour de deux romans (1903) de Frédéric Marcelin : stratégie d’une (auto)légitimation,
- Emilie Sevrain (Université Paris 13) / Récits des Témoins rwandais : des procédés de légitimation littéraires à la réception critique des mass-médias,
- Vincent Simedoh (University of Lethbridge) / De la subversion ou de la farce dans Verre cassé : une question de légitimation,
- Fatima Youcef (Université Lyon 2) / Bourdieu : de l’amour de l’art aux règles de l’art. Explication d’un processus de légitimation.
- Ozouf Sénamin Amedegnato est "associate professor" de sociolinguistique et de littérature africaine à l'Université de Calgary (Canada), membre associé du CELFA.

- Sélom Komlan Gbanou est "assistant professor" de littérature africaine à l'Université de Calgary (Canada), membre associé du CELFA et directeur de la revue Palabres.

- Musanji Ngalasso-Mwatha est professeur de sociolinguistique et de linguistique africaine à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, et directeur du CELFA.