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 GRENOUILLEAU Olivier - Quand les européens découvraient l'Afrique intérieure

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GRENOUILLEAU Olivier

Quand les européens découvraient l'Afrique intérieure

Tallandier - Paris - 2017
ISBN: 9791021003354
448 p. - 21,5 x 14,5 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 15,54 €

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 Si les premiers contacts d'Européens avec les habitants de l'Afrique noire ont eu lieu dès le XVIème siècle, ils n'ont été qu'épisodiques jusqu'aux débuts de la traite négrière à la fin du XVIIème siècle. Les trafiquants de chair humaine, ensuite, ne se donnèrent évidemment pas la peine de connaître les gens qu'ils razzaient et expédiaient en Amérique pour en faire des esclaves.

 
C'est assez tard, sous l'influence des premiers « amis des Noirs » d'Europe, et aussi sous celle de la soif de connaissance qui s'était emparée du siècle des Lumières que se mirent en place, à la toute fin du XVIIIème siècle et au début du suivant, un grand mouvement d exploration à l'intérieur de l'Afrique et non plus seulement sur les côtes. Les animateurs de ce mouvement, principalement français et anglais, ne sont donc pas animés par l'esprit de lucre, et ce sont seulement leurs successeurs du milieu et de la fin du XIXème siècle qui verront l'Afrique comme un continent à coloniser. Les récits de ces voyageurs-là constituent les meilleurs documents sur ce que l'on pourrait appeler la première rencontre. Tous ne sont pas racistes, loin de là, beaucoup sont antiesclavagistes, certains montrent de la sympathie pour les gens qu ils visitent.
Olivier Grenouilleau (anciennement Pétré-Grenouilleau) est un universitaire et historien français (né à Rumilly en 1962). Professeur à l'Université de Bretagne-Sud puis à Science Po Paris, son champ de recherche privilégié depuis 1990 est l'étude des traites négrières et en particulier de celle pratiquée par le port et la ville de Nantes.
Son ouvrage majeur "Les Traites négrières. Essai d'histoire globale" affirme tout à la fois que le terme de génocide est impropre pour qualifier la traite négrière (le but ultime en étant le profit et non l'extinction d'une race ou communauté) et d'autre part que la traite occidentale s'inscrit dans une histoire beaucoup plus large de l'exploitation de l'homme incluant la traite orientale (arabe) et la traite inter-africaine. L'un des premiers à mettre en cause le discours établi, il va s'attirer de nombreuses et virulentes critiques. Au vu du caractère peu discutable de ses sources, la majorité du corps universitaire lui apportera son soutien; les travaux ultérieurs de nombreux autres chercheurs lui donneront raison sans en rien enlever quoi que ce soit à l'horreur de la traite.