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Ce témoignage est l'histoire d'une infernale cavale à travers l'enfer qui a duré 100 jours, d'un enfant de 7 ans. C'est le récit de la manière dont Albert a réchappé au massacre et à ce drame personnel. Puis sa longue errance comme " enfant des rues ", sa tentative de reconstruction, lors de sa rencontre avec Hélène Cyr en 2011.
Ce récit est aussi une tentative de résilience, l'enfant ayant pardonné à la mère enfanticide.
Interrogé sur la question, Boris Cyrulnik complète:
" La présence des bourreaux entretient la souffrance traumatique. C'est un facteur qui empêche la résilience. Il faudrait que l'assassin demande pardon pour que s'amorce le processus de pardon. "
Car, face à des drames d'une telle ampleur et d'une rare violence, la voie de la résilience est-elle concevable ? Le fait d'accorder son pardon à ses bourreaux participe-t-il de ce travail de reconstruction ?
- Albert Nsengimana, de père tutsi et de mère hutu, est le seul survivant de sa fratrie, sa propre mère ayant orchestré la tuerie de son mari et de ses propres enfants en les dénonçant aux miliciens hutus. Aujourd'hui âgé de 31 ans, il prend pour la première fois la parole pour raconter son effroyable histoire.