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Lire à propos de cet ouvrage la note de lecture établie par Charles-Robert Ageron et publiée dans la Revue d'histoire d'outre mer / Année 1991 Volume 78 Numéro 291 pp. 277-278
Isabelle Eberhardt (1877-1904) nait en Suisse d'une mère aristocrate russe et d'un père inconnu. S'installe en Algérie en 1897, y découvre son attrait pour le Sahara et s'initie à la civilisation arabe. Va séjourner dans le Sud Tunisien et à El Goléa. Se convertit à l'Islam et s'habille en homme pour voyager librement… Est accusée d'espionnage et expulsée… Se marie en 1901 avec un sous officier algérien des spahis, acquière ainsi la nationalité française et retourne en Algérie, se fixe à Tenès. Est en 1903 correspondante de guerre dans le sud oranais et prend part à l'expédition de Figuig. Meurt noyée en octobre 1904, lors de l'inondation d'Aïn Sefra.
Il sort de l'Ecole coloniale en 1896 et devient administrateur de communes mixtes en Algérie. A partir de 1899 il s'attache à Coppolani qu'il accompagne au Soudan et à Tombouctou puis en 1905 en Mauritanie. Il rejoint ensuite le service des affaires politiques de l'A.O.F. Il occupera des fonctions importantes au Soudan français et en Haute-Volta entre les deux guerres. Il prend sa retraite en 1937 avec grade de gouverneur des colonies.
Ecrivain prolixe (plus de 30 ouvrages) il est l'un des fondateurs de l'Algérianisme et l'un des représentants les plus significatifs de la littérature coloniale française.