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Patriote, républicain, laïc et colonial, Gallieni fut à l'unisson de ces modérés qui façonnèrent la IIIe République dans le sillage de Gambetta. Il fut certainement aussi le général qui, jusqu'à la victoire de 1918, atteignit une popularité que seul Boulanger avait égalée. Elle reposait sur la reconnaissance émue que lui témoigna le petit peuple de Paris dont, aux heures les plus sombres de 1914, il avait galvanisé la résolution et dont il avait partagé le sort.
Quant à l'homme, il demeura simple toute sa vie, même s'il ne dédaigna pas, au faîte de sa carrière, les attraits de la gloire et du pouvoir, et sa vie privée ne donna prise à aucune médisance (seuls l'éloignement et les soucis d'argent assombrirent un moment son bonheur familial). Autoritaire, il le fut; arbitraire, jamais. Austère, il le fut aussi, mais ennuyeux, jamais. Homme d'ordre mais figure originale, il ne se laissa jamais enfermer par les préjugés. Surtout, si l'on retient l'image du gouverneur militaire de Paris au visage sévère derrière ses lorgnons, on doit tout autant retenir celle du jeune homme ardent qui piaffait de s'enfoncer au coeur de l'Afrique et se prit d'une véritable fièvre d'écriture que celle de l'homme mûr prenant plaisir aux joies familières au milieu des siens. Esprit moralisateur mais jamais étroit, il incarna à sa manière l'honnête homme de la IIIe République, belle illustration des vertus de la " méritocratie " du temps.
- Marc Michel (Paris, 1935 - ) est historien. Première jeunesse au Sénégal et études à Paris; passe par l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire. Thèse de 3eme cycle sur la Mission Marchand (EHESS, 1968), thèse de doctorat sur La contribution de l'Afrique occidentale française à la Première Guerre mondiale (Sorbonne, 1979). Maître de conférence à Brazzaville puis Yaoundé. Retour en France en 1969 pour enseigner à Paris I puis à Clermont-Ferrand II et enfin à l'Université de Provence. Membre du CEMAf