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 TARDITS Claude - L'histoire singulière de l'art Bamoum

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TARDITS Claude

L'histoire singulière de l'art Bamoum

Afredit - Maisonneuve et Larose - Paris - 2004
ISBN: 9782706818226
(Patrimoine architectural)
128 p., nombreuses photos noir et blanc et couleur - 24 x 21,5 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


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Les Européens établirent des relations avec les populations du futur Cameroun dès le XVIe siècle mais ne pénétrèrent dans les montagnes qu'à la fin du XIXe siècle. Les Allemands entrèrent progressivement en contact avec ces populations réparties entre de minuscules royaumes. Ils découvrirent le royaume bamoum en 1902. Une initiative prise par le roi Njoya à la fin du XIXe siècle, au début de son règne, contribua à transformer l'art en pays bamoum. Le monarque créa, avec l'aide de son entourage, une écriture et la transforma afin d'en faciliter l'utilisation en la simplifiant. Il se fit peu après remarquer par ses dessins et ses peintures. La présence européenne lui permit de se procurer du papier, de l'encre et des couleurs. De nouvelles œuvres furent encore présentées aux étrangers qui allaient visiter Foumban, la capitale, où l'on avait rassemblé de nombreux artisans dans une rue de la ville ce qui leur permit de se faire connaître et de continuer à travailler après que le roi Njoya, à la suite des conflits avec l'administration française, eut perdu ses pouvoirs politiques et son rôle de grand commanditaire de l'art. Ce sont ces faits - transformations techniques, apparition d'œuvres nouvelles, développement d'un nouveau marché - qui conduisirent à qualifier de " singulière " l'histoire de l'art en pays bamoum. Des recherches poursuivies dans les années 1960 ont permis de disposer de photographies des œuvres destinées au roi, aux chefs de lignage et aux sociétés de masques ainsi que des œuvres modernes exécutées dans la ville de Foumban et vendues à une clientèle régionale et internationale. A travers une centaine de photographies, c'est cet univers fascinant de l'art bamoum que l'auteur nous présente ici.

 Une histoire singulière car pour partie construite autour de la diffusion d'une écriture propre et de ses supports ainsi que du contact avec le colonisateur. Cet ouvrage présente de façon très complète et fort richement illustrée les différentes facettes de cet univers fascinant.

Lire l'hommage à Claude Tardits publié par Philippe Laburthe-Tolra dans la revue L'Homme  184 | octobre-décembre 2007 : Ethnicités ?

Claude Tardits (1921-2007), diplômé en droit et sorti de HEC, sera pendant la seconde guerre mondiale aviateur dans l'US Air Force. C'est la rencontre de Pierre Mauzé puis de Jean Lurçat qui lui feront rencontrer l'art et l'Afrique. Un moment directeur commercial chez Lip, il abandonnera ce métier pour retourner sur les bancs de la faculté et suivre l'enseignement de Claude Lévy-Strauss qui l'enverra poursuivre sa formation d'ethnologue aux Etats-Unis. Il obtient en 1954 un poste de chercheur au CNRS. Le virage africain est désormais pris: 2 ans au Bénin (étude des droits fonciers d'une palmeraie pour l'ORSTOM), puis à partir de 1957 Cameroun, pays bamiléké qu'il quittera chassé par la violence de la répression contre l'UPC pour s'installer à Foumban. Il consacrera 20 ans à l'étude du pays bamoum; création du pôle africaniste de la nouvelle université du Cameroun. En 1964 Claude Tardits devient directeur d'études à l'EPHE Ve section et président de cette section en 1975. Il participera aussi à la création du Musée Dapper.
 

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