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 GOLLNHOFER Otto, SILLANS Roger - La mémoire d'un peuple: ethno-histoire des Mitsogho, ethnie du Gabon central

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GOLLNHOFER Otto, SILLANS Roger

La mémoire d'un peuple: ethno-histoire des Mitsogho, ethnie du Gabon central

Présence Africaine - Paris - 1997
ISBN: 9782708706408
244 p., pl. photos h.t., préface de Georges Balandier - 22x15 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 27,90 €

L'Offre de Soumbala

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 Ce n'est que vers le milieu du XIXe siècle que l'explorateur Paul Belloni du Chaillu, en parcourant le Gabon central, nous fit connaître l'existence des Mitsogho dont André Raponda-Walker, en 1907, fut le premier à apprendre leur langue et leurs coutumes. D'après ce qu'il avait écrit avec Roger Sillans, dans Rites et Croyances des peuples du Gabon, la richesse culturelle de cette ethnie pouvait se laisser entrevoir, ce qui n'avait pas manqué d'attirer l'attention de Otto Gollnhofer. Et, dès 1963, les Mitsogho commencèrent à dévoiler leur très important patrimoine ésotérique contenu dans quelque douze sociétés et corporations initiatiques masculines et féminines y compris diverses pratiques religieuses. Mis à part le récit des origines de l'Humanité exprimé selon la symbolique ghetsogho et qui est d'une très grande richesse, la société initiatique qui semble avoir frappé le plus ceux qui l'ont contactée est le Bwiti. Cet Ordre initiatique est intimement lié à l'iboga, le bois sacré des Gabonais dont le lieu de prédilection est précisément le pays des Mitsogho. C'est, en effet, la mastication de l'écorce de cette plante, exigée pour les rites de passage, qui déclenche des visions hallucinatoires dont le symbolisme est initiatiquement représenté et expliqué aux néophytes. On ne cesse jamais d'être frappé de ce concentré de gnose que les Mitsogho détiennent dans leur conception, toute théosophique, qu'ils ont de la vie terrestre c'est-à-dire de la naissance et de la mort. Cette dualité dont ils se préoccupent n'est, en effet, pas un antagonisme mais une dualité de complémentarité que l'on retrouve dans toutes les sociétés initiatiques et pratiques religieuses. La vie physique et la vie supraphysique ne posent pas de problème chez les Mitsogho. II y a chez eux, une interprétation constante de la vie terrestre et de l'Au-delà si l'on veut employer les expressions des gnostiques Blancs. Kombé, le soleil, est le reflet de l'Être Suprême dont son éclat, de l'Est à l'Ouest, traduit l'éternité du cycle de la naissance et de la mort.

C'est Paul Belloni du Chaillu qui le premier fera connaître l'existence des Mitsogho. La richesse culturelle de cette ethnie sera révélée par les études de André Raponda-Walker, de Roger Sillans et d'Otto Gollnhofer. Ces deux derniers chercheurs cotoient les missogho depuis 1963 et dans cet ouvrage les resituent dans leur environnement physique, historique et culturel.

- Otto Gollnhofer (1934 - 1994) est d'origine hongroise, pays où il débutera ses études universitaires avant de rejoindre l'Institut d'ethnologie de Vienne puis l'EHESS à Paris où il aura Germaine Dieterlen comme professeur et rencontrera son collègue et grand ami Roger Sillans avec qui il travaillera très régulièrement. Entre au CNRS en 1965 et se consacre à l'étude des Mitsogho du Gabon. Travaillait avant sa disparition à la mise au point d'un médicament tiré de l'Iboga permettant de lutter contre les dépendances aux drogues.

- Roger Sillans (1921 - ) est ethnobotaniste, artiste dessinateur, peintre et titulaire d'un doctorat en sciences humaines (histoire); thèse préparé sous la direction de Jean Devisse et soutenue en 1988 à Paris I sur le thème :L'apport des explorations à la connaissance du milieu ethnique gabonais de 1843 à 1893 : La rencontre de deux civilisations.
Ses recherches ont principalement porté sur le Gabon, et la Centrafrique (botanique mais également ethnographie).
 

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