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 DORE-AUDIBERT Andrée - Une décolonisation pacifique. Chroniques pour l'histoire

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DORE-AUDIBERT Andrée

Une décolonisation pacifique. Chroniques pour l'histoire

Karthala - Paris - 1999
ISBN: 9782865379507
(Tropiques)
356 p. - 24 x 16 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 27,00 €

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 Ce livre, qui retrace une page de l'histoire coloniale au lendemain de la conférence de Brazzaville (1944) où le général de Gaulle prépara l'indépendance des Etats, se veut un témoignage d'amour à l'Afrique et à sa population. Témoignage de reconnaissance à ces " Tirailleurs sénégalais " qui ont payé de leur sang durant les deux guerres le droit à l'indépendance ; d'estime à ces élus africains qui ont su avec patience et intelligence obtenir progressivement et sans heurt les réformes nécessaires à l'évolution de leur pays ; à ceux également que l'on dénommait " les colonialistes " et qui avaient su comprendre, former, aimer les populations dont ils avaient la charge et agir avec compréhension pour améliorer leur condition de vie : médecins militaires, enseignants, ingénieurs, techniciens... sans omettre les administrateurs de la France d'Outremer qui, grâce à la mise en place de sociétés de prévoyance, ont su endiguer les famines... Au travers de ces récits, où se mêlent des témoins et acteurs africains encore vivants, est retracée la vie de ceux et celles aujourd'hui disparus qui furent les pionniers et pionnières de réformes et d'initiatives considérées comme révolutionnaires à l'époque. L'auteur, qui a consacré sa vie professionnelle au continent africain, nous fait revivre un merveilleux parcours, en Guinée, au Soudan (Mali), en Haute-Volta (Burkina-Faso), plein d'anecdotes, au sein de sociétés africaines où les femmes sont très souvent les initiatrices et les maîtresses d'œuvre. Ce devoir de mémoire vis-à-vis du continent africain, devenu sa deuxième Patrie, lui a permis de partager ce besoin d'humanisme, essentiel à tout être humain pour exister et se réaliser.

33 ans (1949-1982) d'activités professionnelles au service de l'Afrique noire. En Guinée, à Conakry, de 49 à 52 comme infirmière à l'hopital Ballay, puis fondatrice du service social de la Compagnie minière de Conakry; au Mali de 52 à 59, à Bamako où elle mettra en place le service social; enfin au Burkina Faso (alors Haute Volta) pour réorganiser le service de protection maternelle et infantile. Une documentation très intéressante sur l'évolution de l'administration coloniale de la Conférence de Brazzaville à l'Indépendance, en particulier pour ce qui concerne le développement des services sociaux. Mais aussi un témoignage pudique et chaleureux de la qualité des amitiés que l'auteur rencontra auprès de la nouvelle génération de cadres africains et des premières femmes luttant pour la reconnaissance de leurs droits. Madame Dore-Audibert a présenté en 1977 une thèse de doctorat intitulée: Le service social en Afrique francophone dans une perspective de développement.

Sommaire:
Partir Outre-mer
Premiers contacts avec l'Afrique : en Guinée (1949-1951)
Le retour en métropole (1951-1952)
Au Soudan français
Des femmes pour les femmes
Le culturel, le sanitaire, le social
A travers les régions
Bamako, une famille, mes filles
La Haute-Volta (1959-1963)
Andrée Dore-Audibert, infirmière, assistante sociale de la France d'Outremer, docteur en Sciences sociales, a choisi dès ses études en 1943 l'Afrique noire pour y exercer son métier De 1949 à 1963, en Guinée, au Mali, au Burkina-Faso, puis au ministère de la Coopération jusqu'en 1982 où elle est chargée de mission pour le continent africain. Elle a formé durant ces années dans tous les Etats des cadres africains occupant à ce jour des postes de responsabilités. Elle se définit elle-même, avec humour, comme " un monument historique ", vestige de l'époque coloniale et de la coopération.