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Les tribus du rameau lobiA partir de : 240,00 €
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La langue des peuls ou foulbéA partir de : 42,65 €
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Monteil, explorateur et soldatA partir de : 40,00 €
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Colonisation, colonialisme, décolonisationA partir de : 14,00 €
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Le Royaume d'Arda et son évangélisation au 17ème siècleA partir de : 24,00 €
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Les Manding et leur langueA partir de : 50,00 €
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Le CamerounA partir de : 10,16 €
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La langue des peuls ou foulbé. Lexique Français-PeulA partir de : 37,95 €
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L'afrique précolonialeA partir de : 16,95 €
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Histoire des noirs d'AfriqueA partir de : 4,40 €
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Plan de monographie régionaleA partir de : 25,80 €
Document fondamental d'orientation pour la politique de développement rural colonial français mis en forme en Mars 1939, et publié seulement en 1941. Il représente une tentative de synthèse des notes recueillies sur le terrain par l'auteur depuis plus de 30 ans. Jules Harmand fixe dès 1910 les bases du développement des Empires coloniaux en affirmant que le vrai colon c'est l'indigène et le grand colonisateur c'est l'Etat. Les pays anglo-saxons seront les premiers à mettre en pratique ces principes dans les années 20 en respectant les droits coutumiers et en s'appuyant sur une administration indirecte. La France, forte de son passé jacobin, se veut centralisatriste et prône l'assimilation. La place donnée à l'étude des cultures indigènes et l'orientation de celles-ci correspondent bien à ces choix: nos administrateurs s'intéressent peu à ce type d'études et les chercheurs, dans l'indifférence, peuvent s'orienter suivant leur intérêt vers l'étude des systèmes de parenté, des formes d'initiation, alors que la connaissance des organisations juridiques traditionnelles, des doits fonciers coutumiers, des niveaux de vie et modes de consommation marque le pas et prend du retard. Labouret souligne l'importance qui doit être accordée à ces thèmes et développe ce point sur la base d'exemples pratiques puisés dans sa grande expérience professionnelle.
Il passe alors dans le corps des administrateurs et sert en AOF jusqu'en 1926, date à laquelle il succède à Delafosse à l'ENFOM et à Langues'O. Il prend sa retraite comme gouverneur honoraire en 1935.
Chercheur au regard pénétrant et méthodique, il témoigne dans toute son oeuvre d'une grande sympathie envers l'homme africain et marque fortement par plusieurs de ses ouvrages cette période où, un peu dans le brouillard, l'on préparait les Indépendances.