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Collectif - Les ailes du Sahel. Zones humides et oiseaux migrateurs dans un monde en mutation

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  • Collectif - Les ailes du Sahel. Zones humides et oiseaux migrateurs dans un monde en mutation

ZWARTS Léo, BIJLSMA Rob G., VAN DER KAMP Jan, WYMENGA Eddy

Les ailes du Sahel. Zones humides et oiseaux migrateurs dans un monde en mutation

KNNV Publishing - Zeist (Pays-Bas) - 2012
ISBN: 9789050114127
564 p.: ill. en coul., cartes, couv. ill. en coul., trad. de l'anglais par Benoît Paepegaey - 28,2 x 21,8 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


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 Entre 1970 et 2005, pas moins de 59% des migrateurs transsahariens, soit 75 espèces d’oiseau sur 127, ont subi un déclin. Les espèces qui hivernent dans les savanes et les zones humides sahéliennes sont celles qui ont le plus souffert. La zone sahélo-soudanienne est sans aucun doute une zone trouble: cet ouvrage nous explique pourquoi…

 
Parmi les 500 et quelques espèc es nichant en Europe pour un total de 1.300 à 2.600 millions de couples, environ un quart migre vers le sud jusqu’en Afrique sub-saharienne. Ces migrateurs passent l’essentiel de leur vie en Afrique et ne retournent vers le nord que pour nicher. Le système migratoire Paléarctique-Afrique draine des oiseaux provenant d’Europe, mais également d’Asie, jusqu’à la Sibérie orientale. Les migrateurs au long cours de cette vaste région, à l’exception de ceux qui hivernent en Asie du Sud, pénètrent en Afrique sub-saharienne. Ils ne s’y répartissent pas régulièrement, mais se concentrent principalement dans les savanes au nord de l’équateur, et évitent les forêts équatoriales.
 
Ces savanes sont sèches pendan t l’hiver boreal: les dernières pluies y tombent en septembre et octobre. Les conditions eviennent donc de plus en plus arides chaque jour, et ce n’est qu’après le dépar t de la plupart des oiseaux paléarctiques survivants, entre mars et mai, que les pluies reprennent. Ainsi, ce sont dans les régions tropicales au nord de l’équateur, là où la végétation est la plus  esséchée, et où les espoirs de précipitations sont les plus faibles, que se rencontrent les plus fortes densités d’oiseaux paléarctiques.
 
Leur survie dépend de l’in tensité des précipitations pendant la courte saison des pluies, de l’ampleur des crues dans les zones inondables et de l’étendue de la végétation verdoyante. Ces facteurs peuvent être déterminants dans l’augmentation ou la diminution des populations. Les hordes d’oiseaux paléarctiques hivernant en Afrique sont principalement composées d’oiseaux d’eau et de passereaux insectivores.