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Les enseignes de coiffeur sont certainement une des plus authentiques survivances urbaines de l’art traditionnel africain. Elles décrivent « l’être » du contemporain comme le masque et la coiffure exprimaient l’âme ancestrale. En marge des courants officiels, les panneaux sont ainsi le reflet sensible des changements socioculturels et traduisent les aspirations profondes de populations en pleine mutation. À la saveur d’art brut, s’ajoute le hiératisme instinctif du masque, à sa vigueur expressive le caractère fonctionnel d’enseigne, rendant à cet art des rues toute la puissance créatrice de la tradition de l’art nègre. Ce livre reproduit les plus belles de ces enseignes et donne la parole aux principaux peintres qui se sont spécialisés dans ce domaine.
La bible pour ce qui concerne l'histoire du dévelopement des enseignes de coiffeur en Afrique de l'Ouest et la découverte des différents styles et des principaux maitres de cet art populaire (à la date de 1992)
Une place particulière est réservée aux artistes de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Togo, du Burkina-Faso, du Ghana, du Nigeria et du Gabon.
- Origine, développement, écoles et styles, pp. 7-12,
- Côte d'Ivoire : B.P. Konan, pp. 19-31,
- Côte d'Ivoire : Joël (Joël Ola Wouwo Odunmarun dit), pp. 33-45,
- Togo-Bénin : "Mina", pp. 47-57,
- Togo : K. Kossivi Fedo, pp. 58-64,
- Burkina-Faso : N. Rasmané D., pp. 65-71,
- Burkina-Faso-Ghana : Babs et les "ateliers" ghanéens, pp. 73-81,
- Nigeria : Lee Mondo, pp. 82-86,
- Gabon : Bitok T. Pierre, pp. 87-104,
- Zaïre, Congo, Cameroun, Centrafrique, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, pp. 105-137.
- Jean Seisser est journaliste et auteur de plusieurs ouvrages traitant de socio-ethnologie et d'art contemporain.