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A partir d'une anthropologie minutieuse d'un quartier sikoomse au Burkina Faso, cet ouvrage s'attache à comprendre comment les femmes construisent un réseau de relations en fonction de facteurs matériels, sociaux et affectifs. Envisager les femmes africaines comme des actrices sociales est l'originalité de cette étude. Une approche qui met en évidence les contraintes économique, géographique, la descendance, la circulation des enfants, les migrations, les sentiments qui influent sur leur existence.
Les Sikoomse constituent, au sein de la société moaaga (mossi) du Burkina Faso, un groupe assez original pour l'essentiel héritage patrilignager mais cependant ouvert à des parents utérins ou à des personnes extérieures. Les Sikoomse disposent d'un culte religieux spécifique, d'une langue secrète et de masques propres. Notons aussi que ce groupe, à la différence des autres mossi de la région, proscrit l'excision et la circoncision.