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Fin avril 1990, sous la pression de la rue et non parce que François Mitterrand l'aura voulu au sommet franco-africain de La Baule, la Côte d'Ivoire quitte le monopartisme pour renouer avec le multipartisme qu'elle avait connu avant 1960. C'est dans ce contexte, où la parole est désormais libérée, que certains évêques (Bernard Yago, Paul Dacoury-Tabley, Laurent Mandjo, Joseph Akichi, Joseph Téky, Siméon Ahouanan) osent donner leur avis, - parfois dans certains journaux éloignés de l'Église (Fraternité Matin, Ivoire Dimanche, Le Jour, etc.) - sur la restauration du multipartisme, la construction et la consécration de la basilique de Yamoussoukro, la première élection multipartite de 1990, la crise économique, les violences commises en mai 1991 à la cité universitaire de Yopougon, la répression de la marche de février 1992, la guerre de succession entre Alassane Ouattara et Konan Bédié, le " boycott actif " de 1995, l'arrivée des militaires au pouvoir le 24 décembre 1999, etc. Alors que, par le passé, leurs déclarations semblaient floues et trop prudentes, les évêques se prononcent ici sans langue de bois.
Deuxième tome d'un ensemble de 3 volumes directement issus de la thèse en cotutelle avec l’Université de Cocody (Abidjan, Côte d’Ivoire), préparée par Jean-Claude Djéréké sous la direction de M. Claude Langlois (EPHE) et de M. Simon-Pierre Ekanza (Université de Cocody) et soutenue à l'EHESS en Juin 2008 sur le thème: « Église catholique et événements politiques (1960-2005). Étude des lettres pastorales des évêques de Côte d’Ivoire »
Introduction
La réinstauration du multipartisme
Consécration de la Basilique de Yamoussoukro
Complot contre le Pape ?
L'élection présidentielle d'octobre 1990
Les violences à la cité universitaire de Yopougon
La marche du 18 février 1992
La guerre de succession
Le "boycott actif" de 1995
Le coup d'Etat du 24 décembre 1999.