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 CARDOSO Bill - KO à la 8eme reprise

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CARDOSO Bill

KO à la 8eme reprise

Allia - Paris - 2016
ISBN: 9791030400915
(Petite collection)
96 p. - 17 x 10,5 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 7,50 €

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Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
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7,50 €
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 Zaïre, 1974. Le pays entier est en ébullition. Se prépare le match devenu légendaire opposant Mohammed Ali et George Foreman pour le titre de champion du monde poids lourds de boxe anglaise. Le combat doit se tenir le 25 septembre dans le stade Tata-Raphaël à Kinshasa. Le pays est alors sous la dictature de Joseph-Désiré Mobutu, le même qui promet 5 millions de dollars au vainqueur. Envoyé par le New Times pour couvrir le match, finalement reporté un mois plus tard, Bill Cardoso fut contraint de demeurer cinquante jours et cinquante nuits dans le pays, cinquante jours et cinquante nuits pour le moins rocambolesques. S'il est acculé au ring, comme des milliers de journalistes venus des quatre coins du monde qu'il égratigne au passage, c'est aux coulisses qu'il s'intéresse surtout. Et elles sont à la fois sales et magnifiques. Cardoso part à la rencontre des gens : pygmées et autres parachutistes, en passant par Big Black, joueur de conga espérant influer sur la cadence de Mohammed Ali. Il fait la connaissance d'un cobra, se voit offrir une peau de python, se fait voler son billet de retour. Il écume les bars, boit jusqu'à plus soif en compagnie d'un ami de circonstance, Cassius Clay Père, et consomme à qui mieux mieux la ganja congolaise. À l'issue de moult aventures, et après avoir perdu une dent, Cardoso finit par se croire victime du vaudou. C'est de bout en bout drôle, grinçant, jouissif.

 Envoyé en 1974 par le New York Times pour couvrir le match Mohammed Ali / Forema, Bill Cardoso fut contraint de demeurer à Kinshasa cinquante jours et cinquante nuits; voici le récit pour le moins rocambolesque de ce séjour.

Ecrivain et reporter né à Cambridge, dans le Massachusetts, William J. Cardoso (1937-2006) a exercé une grande influence sur les débuts de ce qui fut appelé le "nouveau journalisme". Son ami Lucian K. Truscott IV l'a du reste consacré "trésor national". Proche de Hunter S. Thompson, dont il est le premier à qualifier la prose de "gonzo", il préférait semble-t-il raconter ses propres histoires autour d'un verre. Et elles étaient toujours vraies. D'après Lucian K. Truscott IV, ceci expliquerait que le présent texte n'a finalement jamais été publié par New Times…